roses et dentelle

27 septembre 2014

Coup de coeur pour ce tissu... d'ameublement. Ben voui, par chez moi, le nombre de boutiques de tissus dans un rayon de 100 km est inversement proportionné au nombre de boutiques de téléphonie. C'est vous dire...

Et non seulement ce tissu me plaisait, mais il était à 50 %... Tout va bien dans le meilleur des mondes, me direz-vous. Oui mais il y a un "mais". Les coupons étaient dans une largeur n'excédant pas 70 cm.

Il fallait donc trouver un modèle de tunique qui puisse incorporer cette donnée. Un petit tour chez les Compagnons et je trouve le patron parfait... sauf que je n'ai pas fait attention aux tailles, répertoriées en allemand, je suppose. Bref un fois coupés les morceaux et les premiers assemblés, il semblait évident qu'on allait pouvoir y rentrer à deux, dans ma tunique.Je joue du découd-vite, en serrant les dents et en me flagellant mentalement, en râlant et en pestant.

Finalement, je ne suis pas mécontente du résultat même si les emmanchures tombent un peu (surtout après une journée in situ, ça se voit...), et que l'encolure ne me satisfait pas pleinement.

Le tissu est très agréable à porter : il supporte sans broncher une journée de travail, ne se froisse pas beaucoup et sait se faire oublier.

L'encolure baîllait un peu, j'ai donc rajouté de la dentelle et une rose en tissu pour la finition.

Le bas de la tunique est orné de dentelle de Calais.

Finalement, c'est un modèle que je referai sûrement. Je m'y sens à l'aise, et la forme permet un minimum de féminité et d'élégance tout en restant pratique. Je fais un métier où je dois être capable de courir, monter les escaliers quatre à quatre et faire face à des éventualités qui pourraient vous étonner. Pas question donc d'adopter la mini-jupe et les talons aiguille.

Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui. Je cogite dur pour concevoir un sac qui me permette de transporter mon panier repas du midi quand je n'ai pas envie de profiter de la restauration collective.