Jadestone
Je vous l'ai dit dans le message précédent : je me suis précipitée sur le livre d'Ivanne Soufflet, Grain de couture Hommes et Femmes et ce en grande partie pour et à cause du modèle Jadestone.
Voici la tunique réalisée au cm près (enfin presque...), courte devant donc et longue derrière, avec le double col. Copie conforme... pas tout à fait. Une erreur de coup de ciseau, une étourderie, font que j'ai coupé les manches... bien trop courtes. Pas assez de tissu pour les recommencer, pas le temps de reprendre ma petite auto pour retourner au centre ville et pour tout dire la flemme d'y aller alors... on bidouille.
Raccord pour les manches, dissimulé par un galon à pois en réserve depuis longtemps.
Une fois le galon à pois cousu, continuons sur le même thème, et puisque ma MAC brode, j'ai repris ce motif pour réaliser l'ourlet en bout de manche.
Pour celles et ceux qui ont la gentillesse de me suivre, vous avez pu constater que je m'habille presque exclusivement en lin. Pour une fois, je vais être un peu moins partiale, et franchemement critique. Bon, d'accord, il s'agit d'un tissu d'ameublement. Ben voui, pas facile dans mon coin de trouver du tissu pour vêtements à moins d'une heure de route (alller), alors on prend ce qu'on a sous la main. Donc du tissu d'ameublement, fin mais cependant assez rigide pour avoir un peu de tenue. N'empêche qu'une fois lavé il était nettement moins joli, et assez difficile à travailler. J'ai persévéré, me disant que de toutes les façons il y en aura d'autres, des Jadestone, et je choisirai mieux mon tissu.
Puisque j'étais partie sur la route des petits pois, j'ai repris le même refrain pour le col.
La raison réelle est beaucoup plus prosaïque : les dieux slaves et vikings j'adore faire ma prétentieuse qui ont présidé à ma naissance m'ont offert un teint pour le moins... clair. Et en fin d'hiver, tout simplement transparent. Donc la teinte lin près du visage... pas terrible. Là aussi j'ai pioché dans mes étagères de au-cas-où, pour en ressortir un lin chocolat pour le premier col, et un lin à pois pour le second, celui du dessus.
Quant au dos, je l'ai fait à l'identique du modèle :
J'ai donc fixé le noeud en satin mais avec une épingle à nourrice, je ne sais pas encore si je vais le garder tel quel. J'aime infiniment ce modèle, mais il faut reconnaître que prendre le volant avec ce vêtement sur soi relève du défi. Etant donné que les plis du dos ne tiennent que grâce au miracle du fer à repasser, pas évident qu'ils passent avec brio l'épreuve du trajet maison-boulot. A suivre donc...
Au risque de me répéter, le modèle est très bien conçu, très bien expliqué. Aucune difficulté particulière, tout s'emboîte parfaitement, et a priori la taille est respectée. Demain, je porterai ma tunique avec un pull long et un pantalon taupe. Pas le temps de faire une sous tunique mais ça viendra.
Un dernier mot et je ne vous embête plus : j'ai l'immense joie de voir que mes visiteurs viennent parfois d'une quinzaine de pays différents. Rien ne me ferait plus plaisir que de recevoir une carte postale virtuelle, un cliché pris de la fenêtre de votre cuisine, une photo prise dans les transports... je me ferai une joie de publier votre photo (avec votre accord) dans mon prochain billet... Faites moi voyager...
Senami