Macarons
Séquence gourmandise : je n'échappe pas à la folie Macarons.
Je vous passe les étapes préalables au challenge du dressage à la poche à douille... Tamiser la poudre d'amandes, tamiser le sucre glace, les mixer ensemble, réaliser la meringue italienne, puis macaronner avec l'appareil poudre d'amandes/blanc d'oeuf... Je frime, là, maintenant, et pourtant !
Il m'a fallu quand même en passer par le cours dispensé par un professionnel, et surtout douter beaucoup seule ou presque dans ma cuisine, à me désespérer en voyant des craquelures apparaître, ou la collerette en rester au stade du voeu pieux.
Sans sacraliser la chose, le macaron se mérite, il est capricieux (si, si, disons-le), exclusif (pas question de faire autre chose en même temps !) et exigeant (gare à la bévue).
Pour parvenir à ce résultat, j'ai désespéré une bonne dizaine d'heures à douter fortement de mes capacités de compréhension. Mon macaron de gauche n'est constitué que de coques, parce qu'après les coques évidemment il faut réaliser les ganaches.
Cela étant avant même que de le manger, le macaron est addictif. Après avoir dansé la danse de la joie dans ma cuisine, en tablier et la maryse à la main, j'ai cru que je ne pourrais plus m'arrêter d'en faire des petites coques bien dodues, avec la jolie crête de rigueur.
Au total, j'en ai réalisé de neuf teintes différentes. Au bas mot environ 300 macarons au total, et je vous fais grâce des malheureux présentant un défaut. Gustativement ils sont tout aussi bons, mais le visuel est capital.
Les ganaches : petit rappel, une ganache est constituée de chocolat blanc et de crème fleurette. J'en ai fait à la pistache, au cassis et à la framboise, goût mojito, caramel beurre salé, vanille... Le tout aromatisé avec des produits authentiques, en éliminant les arômes artificiels.
Le macaron à la vanille naturelle s'est taillé un beau succès. Délicatement parfumé, blanc et nacré, un véritable bijou...
Le mojito (cliché de présentation) a des coques vertes et jaunes, sa ganache est réalisée à partir de menthe fraîche, de rhum et de citron vert. Les spécialistes m'ont assuré retrouver le mojito dans ce dessert.
Le caramel beurre salé lui a fait concurrence dans le coeur des gourmands(es). Mais j'ai aussi beaucoup apprécié celui au café, et puis celui au cassis, et puis celui à la framboise... Mais, me direz-vous, en dehors du fait que je suis gourmande, et que je suis bien entourée, pourquoi en avoir fait autant ?
Parce qu'il fallait fêter dignement les 20 printemps de mon Grand Petit, pâtissier de son état. Vous imaginez sans peine la pression ! Bon et puis je suis un tantinet obstinée aussi. Une fois choisi le dessert, je DEVAIS parvenir au résultat rêvé. J'ai eu l'immense bonheur de voir tous nos convives se régaler, discutant des mérites comparés des différents parfums, s'extasiant sur le délicat fruité du cassis, et de la vivacité du mojito et la suavité du mangue-passion...
Ce fut une belle fête, simple et joyeuse, emplie de rires et d'émotion, de surprises et de joie.
Un bien beau moment, des souvenirs à engranger, qui nous tiendront chaud les jours de grand froid...
A toi mon Grand Petit.
Senami