Linge de lit : les taies d'oreiller
Un mois de décembre chargé, des fêtes de fin d'année toujours à rythme effréné... on décore, on démonte et on se dit : ah, c'est déjà fini ?
Hauts les coeurs pour cette année 2018, que je vous souhaite la plus douce possible, sous le signe des petits plaisirs si possible quotidiens, de la fantaisie et des joies simples.
L'acquisition de nouveaux oreillers aux dimensions peu communes (72 cm de longueur pour 42 de hauteur) a rendu obsolète l'usage de nos taies habituelles. Moment parfait pour remettre la brodeuse en service.
Pour le tissu je ne me suis pas posé beaucoup de questions : je suis allée piocher dans mon stock de lin. J'ai choisi un lin assez rustique, à la trame visible, pour soutenir correctement le travail du fil. Ce lin est lourd, dense, mais ayant été déjà utilisé, il a perdu son aspect rugueux. J''ai opté pour une teinte douce et neutre pour la broderie, dont le point ressemble au point de chaînette. Vous l'avez en deux versions : lumière naturelle ou lumière artificielle.
Le dos de l'oreiller est fermé par un système porte-feuille et trois boutons. J'avais envie de réaliser un volant tout autour, rendu impossible en raison d'une erreur de positionnement du dessin. Et finalement ça me plaît très bien ainsi, la richesse baroque du motif étant équilibrée par la modernité et la sobriété de la taie.
Le dessin est un rappel de l'ornementation de la tête de lit. Quant au lin, il est présent partout : drap du dessous, drap du dessus...
Les mois de janvier et de février appellent à rester au chaud, dans le terrier, en attendant que les tempêtes et le froid passent... Je me suis attelée à un autre ouvrage autour du thème du linge de lit mais qui demandera beaucoup de patience.
Dans le prochain message, j'aborderai une question existentielle : le vêtement d'intérieur, ou comment jeter au rang des souvenirs la robe de chambre de mon enfance...
Bonne fin de semaine à vous.
Senami