Chemise Reina (la Mutante)
La chemise Reina, de Pauline et Alice me plaît décidément beaucoup... Celle-ci est cependant bien modifiée : si j'ai gardé l'esprit du modèle pour le corps, les manches sont différentes, ainsi que le jabot. Revue de détails.
J'ai ajouté un jabot à la chemise, qui court tout autour de l'encolure. Il a donc fallu que je modifie également la parementure, initialement prévue pour s'arrêter à la pointe du décolleté, puisque sur le modèle d'origine, il y a un col. J'aurais renoncé à ce tissu, une viscose très fluide, sans l'aide de ma surjeteuse qui m'a permis de faire un ourlet rouloté sur les bords du jabot, et un fronçage parfait.
L'ajout de petits boutons de ma réserve souligne bien l'encolure. Et non, le cinquième n'est pas cousu en décalé : il s'agit de perles montée sur une tige en métal, et au moment de la photo, le dernier s'est orienté de façon fantaisiste... Il fait soleil dehors, mais je vous assure que les températures plus que frisquettes ne m'incitent pas à recommencer le cliché.
Comme je n'ai pas modifié le corps, l'empiècement dos en pointe est conservé. Les fronces discrètes apportent une jolie ampleur à la chemise portée.
J'ai supprimé les poignets mousquetaires (très jolis au demeurant) de la chemise, et j'ai coupé les manches au milieu de l'avant-bras, en ajoutant un poignet volanté. En raison du tissu, tout de même fort léger, c'est un vêtement destiné à être porté en demi-saison, pas vraiment en hiver. Exit donc les manches longues...
Mon interprétation de ce modèle me ravit. Il est vrai qu'une fois qu'on a un patron, il est difficile de refaire la même chose plusieurs fois sans se lasser. Et il est tout aussi dommage de laisser le modèle dormir sur une étagère. Y ajouter sa touche personnelle est gratifiant, tout en conservant la sécurité du patron de base. Je veux bien prendre des risques, mais mesurés quand même... Je suis consciente de mes limites. Ma nouvelle machine m'ouvre des perspectives inattendues, car j'avais renoncé depuis longtemps à ce type de tissus, difficile à travailler pour la couturière amatrice que je suis.
Je vous embrasse, à très bientôt.
Senami