le Sakagamelle
Dimanche après-midi, dans les affres d'une veille de rentrée (où ai-je mis les clefs, quel est mon emploi du temps, les urgences à régler... comme les enfants, quoi, même au bout de 25 ans...), en préparant ma petite gamelle, je me suis dit que NON, je ne pouvais pas me promener en arborant au bout de mon bras un vulgaaaire sac de plastique. Pouark !
La honte, quoi.
Vite, je suis allée fouiller sur la Toile pour voir ce que vous faites... De très jolis modèles, mais pas toujours adaptés à ce que je voulais vraiment.
Une seule solution à ce problème : le patron maison.
Le cahier des charges : une gamelle très pratique, hermétique, à plusieurs étages pour y mettre tout ce qu'on veut. Et puis un peu plus de place pour glisser un laitage et un fruit.
En image, ça donne ça.
D'un autre côté, j'avais acheté des sets de table très très jolis. Sauf que je ne m'en sers pas. Ils attendaient donc leur heure dans le tiroir. Comme ils étaient fabriqués avec un coton enduit, lavable d'un coup d'éponge, je me suis dit que ce serait le matériau idéal pour l'extérieur de mon Sakagamelle. (ah... non, je ne dirai pas "lunch bag". Cette manie de parler franglais à toutes les sauces, dans les publicités comme sur les vitrines des magasins m'insupporte. Outre qu'on y trouve beaucoup d'erreurs voire de grossièretés que nous répétons bêtement, pourquoi ne pas se creuser la tête ? La gamelle est un objet qu'on connaissait bien chez les ouvriers -c'est à dire chez moi-, en métal moucheté. Alors rendons-leur hommage...) et j'arrête de vous embêter avec mon coup de gueule.
Je voulais un sac dont l'intérieur soit également imperméable. Je suis donc allée puiser dans mon stock et j'ai trouvé cet enduit chocolat à petits pois :
Et puis je voulais pouvoir fermer mon Sakagamelle. J'ai choisi un coton rose à pois, et non un tissu enduit qui se serait révélé trop rigide. Un lien coulissant terminé par deux perles (en pâte durcissante, réalisées par ma fille il y a... longtemps) permet de fermer et d'ouvrir aisément le tout.
Quant aux anses, très simples, elles m'ont finalement donné bien des soucis quand il a fallu les retourner pour cacher la couture. Comme elles sont en lin enduit, elles sont un peu rigides.
Voilà, c'est terminé : un Sakagamelle tout joli, attirant, coquet et ... pratique parqu'enfin, c'est quand même sa finalité.
Un joli rayon de soleil accroche mes rideaux et jouent à travers les feuilles. Le moment idéal pour une séance photographique...
Inutile de vous dire que lundi, j'ai frimé un max' en débarquant avec mon joli Sakagamelle, mon petit repas concocté avec amour dimanche...
Bonne journée...
Senami